Publié dans Economie

Mialy Rajoelina - « La richesse de Madagascar repose sur la capitalisation de nos femmes » 

Publié le vendredi, 28 juin 2024

La cinquième édition de la Foire des femmes entrepreneures, inaugurée hier au Novotel, Alarobia, se déroule sur deux jours, positionnant Madagascar comme un acteur clé dans la promotion de l'entrepreneuriat féminin et l'intégration régionale. Mialy Rajoelina, marraine de l'événement, a exprimé son engagement à mettre en lumière la puissance collective des femmes africaines. « Madagascar est riche et la plupart de cette richesse repose sur la capitalisation de nos femmes. Nous, les femmes, sommes des battantes, souvent plus résilientes et performantes que les hommes dans l'entrepreneuriat », a-t-elle déclaré. Cette édition, organisée sous l'égide du COMFWB (« COMESA Federation of Women in Business »), vise à renforcer la participation des femmes entrepreneures au marché régional du COMESA (Marché commun de l’Afrique orientale et australe) dans le cadre de l'accord de libre-échange africain. 

Elle a souligné l'importance de cette initiative pour promouvoir l'économie verte et l'agriculture durable, créant ainsi des valeurs ajoutées qui augmentent le revenu et l'indépendance économique des femmes. La première dame a rappelé que les femmes représentent plus de la moitié de la population et sont essentielles pour l'avenir du pays. La forte mobilisation à l'événement témoigne de l'engagement à encourager les femmes à conquérir le marché international. « Nous pouvons transformer la vie sociale et créer des valeurs ajoutées, permettant aux femmes d'augmenter leur revenu et leur indépendance économique », a-t-elle ajouté.

Importance des réformes 

Fanja Razakaboana, présidente du COMFWB, a déclaré que cette rencontre est une belle manière de promouvoir le marché régional et international, et d'encourager les femmes entrepreneures à Madagascar. Elle a également mentionné les défis auxquels les femmes africaines sont confrontées dans le développement du continent, tout en soulignant que les femmes représentent 55 % de la population en Afrique. « L'importance de l'appui du Gouvernement en faveur des femmes entrepreneures se reflète dans la participation de Madagascar à cet événement », a-t-elle ajouté. De son côté, le ministre de l'Industrie et du Commerce, Edgard Razafindravahy, a remercié particulièrement Mialy Rajoelina pour son soutien aux entrepreneurs malagasy. Il a souligné les réformes entreprises pour faciliter l'environnement des affaires, telles que la loi sur les investissements et la loi sur les coopératives, ainsi que la création du terrain industriel ODOF (« One district - One Factory ») qui a permis l’implantation de 69 usines sur toute l’île. Durant ces deux jours, sept conventions ont été signées et des rencontres « B to B » ont été organisées. Par ailleurs, 100 stands ont exposé les produits des 21 pays membres du COMESA. L'événement s'est conclu par une soirée de gala à Antananarivo, marquant une étape significative vers un avenir plus inclusif et prospère pour les femmes d'affaires africaines.

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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